A propos

Qu’est ce que l’ostéopathie animale ?

L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) définie l’ostéopathie de la façon suivante : « L’ostéopathie consiste, dans une compréhension globale du patient, à prévenir, diagnostiquer et traiter manuellement les dysfonctions de la mobilité des tissus du corps humain susceptibles d’en altérer l’état de santé. »

En d’autres termes, c’est une pratique manuelle qui considère le patient dans son ensemble et dans son environnement. Elle a pour objectif d’aider l’animal à se rééquilibrer en redonnant de la mobilité aux tissus. En effet, l’animal connaît de nombreuses contraintes tout au long de sa vie pouvant impacter son corps. Bien que ces impacts puissent être minimes, ils peuvent s’accumuler et inciter l’animal à compenser. Cela peut, à terme, créer des gênes plus ou moins importantes et visibles (boiterie, changement de comportement, réaction au toucher…).

L’objectif de la consultation

L’ostéopathe va travailler sur les structures afin de leur redonner de la mobilité et permettre à l’animal de s’adapter au mieux à son environnement. Grâce aux nombreuses techniques existantes, cette médecine s’adapte à tous les animaux, allant du jeune animal pour un suivi de croissance au plus âgé pour accompagner leur vieillissement en passant par les animaux gestants, sportifs ou présentant diverses pathologies. 

Aujourd’hui, je suis formée à de nombreuses techniques : ostéo-articulaires, musculo-cutanées, fasciales, viscérales et crâniennes. Je continue de me former à d’autres techniques afin de répondre au mieux aux besoins de chaque animal qui m’est présenté. Je veille également à respecter le plus possible le consentement de l’animal et de l’écouter au mieux durant nos séances. J’essaie d’être le plus à son écoute et de lui laisser le temps de se relâcher afin que la consultation reste le plus confortable pour lui.

Quand faire appel à un ostéopathe ?

Il est intéressant de faire un suivi ostéopathique de façon préventive avant que les restrictions de mobilité ne gènent l’animal. Bien sûr, le suivi est différent en fonction de chacun et l’ostéopathe peut aussi intervenir dans d’autres situations:

→ Apparition de troubles fonctionnels : locomoteur, viscéral, comportemental… On peut observer une accumulation de contraintes et de compensations qui amène à une gêne visible de la part de l’animal. Dans cette situation l’ostéopathe peut aussi intervenir pour réduire les phénomènes et aider l’animal à s’adapter.

→ Consultation de suivi : suivi de croissance, vieillesse, gestation : accompagner l’animal régulièrement en fonction de son corps et de ses besoins.

→ Suivi de pathologie : l’ostéopathe ne va pas agir directement sur une pathologie mais sur les contraintes que celle-ci peut amener. Ne se substitue pas à une consultation vétérinaire.

→ Suivi sportif : consultations régulières pour limiter les impacts de l’effort sur le corps de l’animal et lui permettre d’être plus performant.

→ Suivi des animaux de rente : douleurs ou gênes peuvent diminuer la production de l’animal, (quantité et/ou qualité). C’est pourquoi un suivi régulier peut permettre d’optimiser la production de troupeau en limitant ces facteurs.

Ma formation

https://www.biopraxia.com/

La méthode biomécaniste

La méthode biomécaniste enseignée à Biopraxia est « basée sur un raisonnement cartésien et rationnel ainsi que sur les 5 principes d’ A.T. Still. Elle est holistique et s’appuie sur la systémique afin de comprendre au mieux la complexité du vivant. » 

Raisonnement cartésien : basé sur l’anatomie et la physiologie de l’animal, pour comprendre au mieux son fonctionnement et comment nos techniques peuvent impacter ce dernier.

Holistique : On s’intéresse à l’animal dans sa globalité.

La systémique : étudie l’organisation et les interrelations de toutes les structures du corps entre elles et avec leur environnement.

Les 5 principes d’Andrew Taylor STILL

Still est le pionnier de l’ostéopathie. Il a introduit 5 grands principes que nous devons prendre en compte lors de notre consultation:

 L’interactivité entre la structure et la fonction : les caractéristiques structurelles et fonctionnelles sont interdépendantes. L’ostéopathe agit sur la fonction et non sur la structure de l’organe ciblé.

Le corps possède des mécanismes d’auto-guérison et d’auto-régulation. L’ostéopathe ne soigne pas, il permet d’aider le corps à s’auto-guérir, en s’appuyant sur les nombreux mécanismes qu’il présente.

Le corps en tant qu’unité. Une tension anormale dans une partie du corps produit des tensions et des contraintes anormales sur d’autres parties du corps. L’ostéopathe doit donc considérer l’animal dans sa globalité et dans son environnement.

La suprématie de l’artère : une circulation satisfaisante de tous les fluides est nécessaire à un apport optimal aux organes et aux cellules. Elle est donc indispensable à la santé.

Le patient et non la maladie. L’objectif premier est toujours le patient. C’est toujours par rapport à lui que le praticien doit agir.

« Ce n’est pas tant la question de ‘’qu’est-ce que le remède ou le traitement va faire au corps”, mais plutôt ‘’qu’est-ce que le corps va faire avec le remède ou le traitement” . »

Andrew Taylor STILL

Le relâchement pendant la consultation

Je vous présente ici Breizh, qui présentait de nombreuses tensions au niveau de la nuque. Il a toutefois finit par se relâcher durant la séance.

« Primum non nocere » : en premier, ne pas nuire

Lors des séances, certaines manipulations peuvent être inconfortables. Cela dépend de l’animal et des tensions qu’il présente. L’objectif premier est d’apporter du confort. C’est pourquoi je veille à écouter l’animal et j’observe les signes de relâchement ou d’inconfort que celui-ci me donne pour adapter mes techniques et ma consultation.